dimanche 31 mai 2015

architecture cosmic

Lorsque j'ai débarqué à Malaquais, je n'y connaissais rien en architecture (mais alors, rien de rien!). 15 ans plus tard, j'ai complètement décroché, mais en tombant les images du photographe Frederic Chaubin au détour d'un voyage sur la toile, ça m'a replongé dans ce qui m'a certainement le plus marqué lors de mes études: l'architecture russe d'après guerre.
J'ai le souvenir d'avoir fantasmé sur un voyage à travers le pays des Sovièts afin de voir en vrai ces symboles "monstrueux".
Ceci m'amène à penser que l'esthétisme n'est pas toujours une affaire de goût, mais aussi une affaire de culture. Si vous avez les clefs pour la déchiffrer, vous ne pouvez que l'aimer (un jour peut être, je vous parlerai de mon admiration pour Le Corbusier afin  d'illustrer ces propos) .

Malheureusement, ma culture de l'architecture soviétique s'arrête à la contemplation de ces quelques photos, je n'en connais ni les architectes, ni les fonctions. C'est de la pure contemplation et c'est très bien pour un dimanche...






plus de photos sur le site WASF.

mercredi 27 mai 2015

Des pinces et des cactus

Pour avoir travailler dans le milieu du textile pendant un petit moment (7 ans si je ne compte pas mes années de freelance), je peux dire par experience que le prix du linge de lit est proportionnel à l'ego des compagnies qui les vendent. Rien à voir avec la qualité du produit. J'ai moi-même fait les calculs de marge à l'époque et ça n'avait rien de scientifique (Youpi tralala, c'était parfois du grand n'importe quoi).

Bref, tout ça pour en venir au fait, que je n'aime pas dépenser d'argent dans les objets déco (encore une contradiction dans ma vie de designer), parce que j'ai toujours l'impression de me faire rouler. Le fait est qu'on paie le transport et le cubage du container, plutôt que que la main d'oeuvre, les matériaux ou plus encore la création... Alors, avec mes velléités écolos de développement durable et responsable, vous imaginez aisément les cactus qui me poussent dans les poches quand je vois les prix pratiqués.

Du coup, lorsqu'au détour d'un zonage sur le net, au hasard de clics et de liens, je tombe sur un de mes designs. Je dégaine la CB. Adieu développement durable, achat responsable, commerce collaboratif etc, je me lâche et j'achète sans même réfléchir. Si en plus le design est en solde et affiche un prix proche de ce que j'estime être raisonnable (proche du prix usine), et bien ça donne une hystérie jubilatoire proche de l'idiotie (MouaHaHaHA).

Pia Turquoise. Blissliving Home.

Quasiment en même temps, en faisant du shopping dans un magasin de destockage (c'est là que vous vous rendez compte que je suis super cheap), je tombe sur un autre de mes designs. Y'a pas la taille de ma couette, mais je m'en fous. Encore une fois l'hystérie me gagne et je prends le King size... (un jour peut être, aurais-je un grand lit)

Anis Yellow. Blissliving Home.

Y'a pas vraiment de morale, ni de conclusion à ce post. J'avais juste envie de partager des boulots dont je suis super fière. Blissliving Home, c'est la marque qui m'a donné ma chance en tant que designer textile et je leur dois quasiment tout ce que je sais.

La qualité des designs s'étiole depuis le départ de la DA avec qui j'avais travaillé, mais je trouve qu'ils font toujours un super boulot coté marketing et je ne peux m'empêcher de garder un oeil sur leurs collections en imaginant ce que ce serait de bosser pour eux en free?

vendredi 22 mai 2015

Obsession du moment #1

Elle & Co Blog

Lire des blogs d'entrepreneurs jusqu'à écoeurement.

J'aime bien lire leurs articles encourageants et me laisser bercer par leurs doux mots pour me convaincre que tout est simple et facile. Ils mettent un peu de paillettes et de glamour sur un truc pas franchement très fun et plutôt flippant de mon point de vue. Business can be beautiful: Ouais, si vous le dites... j'ai besoin d'enrober le tout d'un peu de douceur et de fantaisie, histoire de faire passer la pilule. Bienvenue dans mon monde de Bisounours.

Ça va bien faire 2 ans maintenant que je fais la balançoire entre "j'y vais-j'y vais pas-oui mais non, en fait, je sais pas...." à propos du lancement officiel de mon activité de studio textile.
J'ai retiré mon premier site de la toile il y a un peu plus de 6 mois: une ébauche inachevée, pas assez ciblée, pas représentative de ce que je voulais vendre. Bref, un brouillon dont je ne dois pas avoir honte. Il faut bien commencer quelque part.
Rebelotte, donc et me revoici au travail, à collecter des images, les reformater, les croper, les couper, les recolorer... AAAaaaaaah, que de graphisme, que de graphisme. J'en ai les yeux et les neurones qui piquent.
Mais finalement, les images, je dirais que c'est la partie facile. Le plus dur pour moi, étant l'exposition sociale. Entendez par "sociale", les medias sociaux.
Le fait de parler ne serait-ce qu'un mini-ultra-petit bout de qui je suis sur le net me fait me recroqueviller sur moi-même plus vite qu'une anémone de mer au moindre contact.
Je vous entends ricaner d'ici en disant:"qu'est-ce que tu fabriques à écrire un blog alors?" Hmmmm, contradictoire, je vous l'accorde.

Mais revenons à nos moutons: les blogs d'entrepreneurs.
Depuis que je me prépare mentalement à faire le grand saut, j'essaie d'y voir un peu plus clair en illuminant le chemin qui mène au succès, ou du moins, à mon autonomie financière.
J'ai tout d'abord suivi une formation en ligne dédiée à la sphère textile via The Pattern Observer. La formation m'a permis de savoir que ce type d'approche n'était pas faite pour moi. Avec mon manque pathologique de confiance j'ai besoin de concret, et si il n'y a personne pour me mettre la pression, alors, il ne se passe pas grand chose.  Mais bon, le site est bien fait et spécifique à ma profession alors ça reste un excellent support (dont je me servirai à nouveau lorsque j'aurai officiellement "commencé").

En attendant, si comme moi, vous avez besoin de petits encouragements acidulés le long de cette longue route improbable qui vous mène vers votre épanouissement professionnel, voici mon top 6 dans le désordre (livres et blogs mélangés) de ce qui tend à me réconcilier avec ma face cachée de patron. J'en ajouterai certainement en cours, mais pour le moment ce sont ceux auxquels je me réfère régulièrement et qui me filent la patate.
Oups, rien en français, désolé!